Annonce des lauréat•es de nos bourses pour artistes de la scène

4 novembre 2025

La Fondation Hnatyshyn est ravie de dévoiler les noms des 19 artistes canadien•nes de la scène qui recevront des bourses d’études pour l’année scolaire 2025-2026. En tout, cela représente 170 000 $ en bourses!

Bourses d’études - Premiers prix

Bourses de 12 500 $ accordées aux jeunes artistes canadien•nes les plus prometteur•euses inscrit•es dans un établissement postsecondaire. 

La bourse Carl et Trudy Michailoff pour l’interprétation vocale classique

Gala Talent, Atelier lyrique, Opéra de Montreal, 2024. Photo : Tam Photography.

Camila Montefusco est une mezzo-soprano d’origine brésilienne qui suit une formation dans le cadre du programme Atelier Lyrique de l’Opéra de Montréal. Elle est titulaire d’une licence en violon de l’Université de São Paulo et d’une maîtrise en musique de l’Université Western. Elle a également fréquenté la Glenn Gould School en tant que boursière du Rebanks Family Fellowship. Camila s’engage à faire connaître la culture et l’histoire musicales latino-américaines, à amplifier la voix des communautés longtemps réduites au silence et à inspirer un monde avide de changement.

« Me présenter sur scène, c’est ma passion. Cette bourse me permet de me consacrer pleinement à mon développement artistique, sans les contraintes financières qui poussent trop souvent les jeunes musiciens à abandonner leur art. Je suis extrêmement reconnaissante à la Fondation Hnatyshyn et à la famille Michailoff ».

Danse contemporaine

Artifact de William Forsythe. Photo : Michael Slobodian.

Jayda Zhu étudie à Arts Umbrella à Vancouver. Elle s’est formée à Goh Ballet Academy et à Poirier Productions Dance Studios et a suivi des stages intensifs au American Ballet Theatre, à Juilliard, à Arts Umbrella et au Nederlands Dans Theater. Elle a travaillé avec Crystal Pite, Kirsten Wicklund, Cyril Baldy, Astrid Boons, Fernando Magadan, James Kudelka, Ethan Colangelo, Stephen Shropshire, Felix Landerer et Lukáš Timulak, et s’est formée auprès de Rena Narumi, Amy Raymond, Renée Sigouin, Risa Steinberg, Anders Hellstrom, Darren Devaney, Spencer Dickhaus, Celine Gittens, Luca Tessarini et Lea Ved. En 2024, elle a interprété la nouvelle version de Frontier de Pite avec Ballet BC à Vancouver et Los Angeles.

« Cette bourse me donnera la liberté de voyager pour passer des auditions et me permettra de développer ma technique et d’atteindre mes objectifs en tant que jeune artiste. La danse est tout pour moi. J’aspire à travailler dans une compagnie de danse professionnelle où je pourrai exprimer ma voix artistique et me lancer dans un voyage d’exploration à travers le mouvement ».

Musique classique - instrument à cordes

Avec l’aimable autorisation de Justin Saulnier.

Justin Saulnier est un violoniste qui étudie à l’École de musique Schulich (Université McGill) sous la tutelle d’Andrew Wan. Il s’est produit avec l’Orchestre symphonique de Montréal, l’Orchestre Métropolitain, l’Orchestre du Centre national des Arts, l’Orchestre national des jeunes du Canada, l’Orchestre symphonique d’Ottawa, l’Orchestre symphonique de McGill, l’Orchestre symphonique de Pembroke et la Sinfonia de Montréal. Il a travaillé avec Yannick Nézet-Séguin, Tomas Netopil, Naomi Woo et Alexis Hauser. Il a remporté les premiers prix du Concours national de musique Eckhardt-Gramatté, du Prix Michael Measures du Conseil des Arts du Canada, du Prix Golden Violin de l’École de musique Schulich et du Concours de bourses de l’OCNA, ainsi que le grand prix du Concours OMNI de l’Orchestre métropolitain. Il joue sur un Ruggeri de Crémone datant de 1680 et avec un archet Louis Gillet, généreusement prêtés par Canimex Inc. à Drummondville.

« Cette bourse me permet de m’épanouir à travers diverses expériences musicales et d’explorer différents milieux afin de connaître de nouvelles perspectives. Je compte faire demande aux classes de maître de l’Académie Kronberg et du festival international de Prussia Cove cette année. Je remercie la Fondation Hnatyshyn pour leur appui de jeunes musiciens canadiens ».

Musique classique - instrument à vent, percussions, cuivres

Photo : Céline Klein, JamStone Productions.

Mathilde Lepage est une corniste qui étudie au Conservatoire de musique de Montréal dans la classe de Marjolaine Goulet. En 2023 et 2024, elle a participé au stage de l’Académie du Domaine Forget, où elle a eu l’occasion de se perfectionner auprès de grands maîtres du cor tel Markus Maskuniitty, Andrew Bain, Benoît de Barsony et Pierre-Antoine Tremblay. Comme soliste, Mathilde s’est distinguée en remportant le Prix Coup de cœur Youkali lors de la 6e édition du Concours Pentaèdre-Youkali. Sur le plan orchestral, elle a été sélectionnée pour faire partie de l’Orchestre national des jeunes du Canada sous la direction de Naomi Woo lors des éditions 2024 et 2025, où elle a reçu la bourse du Fonds commémoratif Brian G’froerer. En juin 2025, Mathilde a également pris part au Programme de mentorat de l’Orchestre du Centre National des Arts à Ottawa, où elle a eu la chance de jouer aux côtés des musiciens de l’orchestre. Elle s’est également produite avec de nombreux ensembles et orchestres au Québec, notamment GFN Productions et Patrick Watson, l’Orchestre Philharmonique du Québec, l’Orchestre du Festival Classica, ainsi que l’Orchestre symphonique de Montréal.

« La relève artistique canadienne est présente et florissante, et c’est grâce à ce genre de bourses que de jeunes artistes comme moi ont la liberté de rêver encore plus grand, plus loin et de repousser nos limites pour faire des arts notre métier. Cette bourse me permettra de concentrer toute mon énergie sur l’obtention de mon diplôme et sur le développement de ma performance dans l’optique de poursuivre une maîtrise à l’automne prochain ».

Musique classique - piano

Avec l’aimable autorisation d’Emmanuel Roberts Dugal.

Emmanuel Roberts Dugal est un pianiste qui étudie à la Schulich School of Music sous la tutelle de Stéphane Lemelin. Il a remporté le prix OMNI en 2022, ce qui lui a permis d’interpréter le deuxième concerto pour piano de Rachmaninov avec l’Orchestre Métropolitain sous la direction de Yannick Nézet-Séguin. Animé par une profonde curiosité musicale et un engagement envers le perfectionnement continu, Emmanuel explore un répertoire très varié. Il est un fervent chambriste et pianiste accompagnateur, et son talent a été mis en valeur dans des festivals à travers le Canada, les États-Unis et l’Europe.

« Cette reconnaissance m’aide à poursuivre mon rêve et le rend tangible. Elle me donne un immense espoir pour ma carrière. Voir mon nom figurer aux côtés de ceux des autres lauréats et d’une longue liste d’anciens lauréats que j’admire et respecte me touche profondément. Les mots ne suffisent pas pour exprimer ma gratitude envers la Fondation Hnatyshyn. Elle est, et restera toujours, architecte de ma réussite ».

La Bourse Oscar Peterson d’interprétation jazz

Photo : Averyn Ngan.

Eric Liang est un pianiste et compositeur qui étudie à l’université de Toronto. Il a aussi étudié auprès de Glenn Zaleski, Aaron Parks et Chris Donnelly. En tant que pianiste impliqué dans la communauté jazz à Toronto, il fréquente les scènes du Jazz Bistro et The Rex. Eric a joué avec plusieurs musiciens remarquables, y compris Neil Swainson, Pat Labarbara, Terry Clarke et Kirk Macdonald. 

« Grâce à cette bourse, je peux enfin m’acheter le clavier idéal, que j’utilise au quotidien pour m’entraîner, jouer en concert et composer. En tant que musicien professionnel, il est essentiel de disposer des bons outils, et le soutien de la Fondation Hnatyshyn m’a donné les moyens de continuer à m’épanouir tant sur le plan artistique que professionnel. Je suis vraiment reconnaissant de faire partie d’une communauté qui investit dans les jeunes artistes et leur avenir ».

Interprétation dramatique - théâtre français

Ricardo B. Beaubrun (gauche) dans Les sorcières de Salem. Photo : Olivier Hardy.

Ricardo B. Beaubrun étudie à l’Université du Québec à Montréal. Motivé par le désir d’explorer l’âme humaine dans toute sa complexité, son approche au jeu est fondée sur la notion de présence corporelle et son rapport au public. Ricardo se sent inspiré par son professeur Sylvio Arriola, dont il admire l’habileté à plonger ses étudiants dans un état d’urgence qui les oblige à être dans le moment présent tout en incarnant un personnage. De même, il est reconnaissant d’avoir découvert dans le cours de Camille Renarhd la performance in situ. Il fut également profondément influencé par son role dans Multitud, une composition chorégraphique dirigée par l’artiste interdisciplinaire Tamara Cubas dans le cadre du Festival Transamérique (2024). 

« Les possibilités dans le domaine du théâtre sont infiniment nombreuses, et grâce à cette bourse, j’ai la chance de les explorer pleinement. Le théâtre me permet de transformer ma curiosité en création et chaque rôle est pour moi l’occasion de pousser mes limites, de défier mes certitudes et d’offrir au public des émotions brutes et authentiques. Cette bourse me donne l’élan nécessaire pour poursuivre mes études avec confiance, curiosité et encore plus d’audace. C’est une reconnaissance de mon travail et de mon amour toujours grandissant pour cette vocation. Je tiens à remercier la Fondation Hnatyshyn de m’avoir accordé ce prix, mes professeur•es pour leur confiance et leur soutien et spécialement ma partenaire de jeu et mon amie Audrey Gendron-Paiement, généreuse et bienveillante, avec qui j’ai partagé ce processus ».

Interprétation dramatique - théâtre anglais

Oliver Gold (droite) dans The Fantasticks, dir. Kerry O’Donovan (2023). Photo : Johnathan MacEwan.

Oliver Gold étudie à l’Université de Colombie-Britannique. Il a fait ses débuts sur scène à l’église où, enfant, il chantait des hymnes et jouait dans des pièces de théâtre sur la Nativité. Alors qu’il suivait des cours de comédie musicale au Gateway Theatre de Richmond, il a décroché le rôle de Winthrop Paroo dans The Music Man (2016). Il a ensuite joué dans Cabaret (2018) du Royal City Musical Theatre et dans A Christmas Story (2018) d’Align Entertainment.

« En tant qu’enfant atteint du syndrome de Gilles de La Tourette et de la maladie de Crohn, je n’aurais jamais pensé avoir la chance de devenir artiste, mais d’innombrables personnes m’ont donné l’occasion de me produire sur scène et m’ont encouragé. Parmi ces personnes, je remercie Perry Ehrlich, dont Showstoppers m’a appris à avoir confiance en moi sur scène ; Joel Garner, qui m’a guidé dans la vie et dans le métier d’acteur ; et Cheryl Mullen, qui m’a appris à chanter et m’a aidé à grandir en tant que jeune homme. Je remercie ma sœur Emma, mon père Arthur et ma mère Debbie de m’avoir soutenu même dans les moments les plus difficiles. À Barbara Tomasic, Iain Mackelworth, Kerry O’Donovan et tant d’autres, merci. Je ne saurais exprimer à quel point je suis reconnaissant à la Fondation Hnatyshyn d’offrir à de jeunes artistes comme moi la possibilité de poursuivre leurs rêves, sans le fardeau financier écrasant que ressentent beaucoup de jeunes artistes. Cette bourse m’a libéré du poids de l’incertitude et a renforcé ma confiance. Merci de croire en moi ».

La bourse de ballet Joysanne Sidimus

Une bourse de 10 000 $ remise à un•e jeune danseur•se exceptionnellement talentueux•se afin de combler le fossé entre la formation à temps plein et la carrière professionnelle. Cette bourse est généreusement soutenue par Lynda Hamilton.

Melia Lin poursuit sa dernière année du programme académique de ballet de l’École nationale de ballet du Canada.

Melia Lin avec Erik Nimchuk. Avec l’aimable autorisation de l’École nationale de ballet du Canada.

« Ce qui m’enthousiasme le plus dans la danse, ce sont ses possibilités infinies. Je n’oublierai jamais mon premier grand rôle dans Haieff Divertimento de George Balanchine. Je n’ai pas initialement été choisie pour le rôle principal, mais Margaret Tracey m’a demandé de le prendre. Le soir de la première, je suis montée sur scène avec un immense sourire, incapable de contenir ma joie. Je me sentais en totale connexion avec mon partenaire et la musique. À cet instant, j’ai senti que je passais du statut d’étudiante à celui d’artiste à part entière. Je n’avais jamais été aussi heureuse en dansant. Le ballet m’a apporté de la résilience, de la confiance et une sorte de bonheur que j’emporte partout avec moi. J’ai hâte de mettre cela à profit dans le prochain chapitre de ma carrière. Je remercie Vera Timashova de m’avoir appris à aborder le ballet avec amour, même dans les moments les plus difficiles. Alors que je commence ma dernière année à l’École nationale de ballet du Canada, cette bourse me permettra de me concentrer pleinement sur ma danse et de passer des auditions dans le monde entier pour intégrer une des compagnies de ballet de mes rêves ».

La Bourse d’études pour étudiants autochtones en art dramatique à l’Université de la Saskatchewan

Une bourse de 10 000 $ attribuée à un•e étudiant•e autochtone de premier cycle inscrit•e dans le programme de théâtre wîcêhtowin de l’Université de la Saskatchewan.

Gabe Martell (il/iel) poursuit des études en théâtre avec une mineure en anglais. Récemment, iel a joué le rôle d’E2 dans 10 out of 12 d’Anne Washburn (mis en scène par Clare Middleton, 2024) et a été concepteur sonore pour Brainstorm de Ned Glasier, Emily Lim et Company Three (mis en scène par Shannon Blanchet, 2025).

Gabe Martell (gauche inférieure) avec la troupe de 10 out of 12 (2024) au Greystone Theatre de l’Université de la Saskatchewan.

Gabe remercie les professeurs qui continuent de l’inspirer, notamment Ken Mackenzie et Deneh’Cho Thompson, pour l’avoir aidé à canaliser ses émotions et sa passion dans ce qu’il fait et pour ne jamais avoir abandonné ni lui ni ses camarades de classe, ainsi que Carla Orosz, pour l’avoir guidé vers un avenir dans la conception de décors de théâtre.

Gabe est membre de la Première Nation de Waterhen Lake et est d’origine mixte, à la fois autochtone et coloniale. Il fait partie de la deuxième génération de sa famille à poursuivre des études universitaires. Gabe tient à remercier sa bande, en particulier son père, pour leur soutien continu.

« Mon père, Robert Martell, m’a aidé à garder les pieds sur terre alors que je faisais face à de nombreux défis liés à ma santé mentale et à des sentiments de doute de moi-même, alors que je cherchais à en savoir plus sur mes racines autochtones en tant que personne autochtone souvent perçue comme blanche. Depuis que je me suis inscrit à l’Université de la Saskatchewan, je me sens plus à l’aise avec mon identité, car mes camarades et mes professeurs ont créé un espace ouvert et compréhensif pour les autres et pour moi-même. Ce prix signifie beaucoup pour moi, et je vais l’utiliser pour continuer à m’épanouir en tant qu’artiste de théâtre autochtone ».

La Bourse en direction d’orchestre Fondation Hnatyshyn - Christa et Franz-Paul Decker

Une bourse de 18 000 $ attribuée à un•e étudiant•e en direction d’orchestre inscrit•e dans un programme d’études supérieures à la Schulich School of Music.

Wanning He poursuit une maîtrise en direction d’orchestre à l’Université McGill sous la tutelle d’Alexis Hauser. Sa passion pour la direction d’orchestre fut éveillée pendant ses études secondaires en regardant, fascinée, les gestes de son professeur de musique lorsqu’il dirigeait. Elle a réalisé que le mouvement pouvait façonner la musique, et non simplement la suivre. Pendant ses études de premier cycle, Wanning a reçu de nombreuses distinctions pour son excellence académique et artistique. Elle a également dirigé l’Orchestre Beethoven de McGill lors de plusieurs concerts et est chef d’orchestre principale de l’Orchestre chinois de McGill. Elle a fait ses débuts en Europe en 2025 en dirigeant l’Orchestre symphonique MAV à Budapest. Parmi ses mentors figurent Jorma Panula, Jonathan Dagenais, Leandro Cardoso, Miguel Harth-Bedoya, Eitan Globerson et Dina Gilbert. Avant de se lancer dans la direction, Wanning a suivi une formation de pianiste à l’Université McGill avec Marina Mdivani. Aujourd’hui encore, elle dirige un studio de piano très actif, où elle encourage ses élèves à se connecter profondément à l’univers expressif de Beethoven, Brahms et Tchaïkovski.

Avec l’aimable autorisation de Wanning He.

« Je profondément reconnaissante de cette marque de confiance. Cette généreuse bourse a fait une différence tangible dans mon parcours, en m’aidant à couvrir mes frais de scolarité et en me permettant de voyager à l’étranger pour étudier avec des pédagogues légendaires. Ces opportunités m’ont permis d’affiner ma technique, d’approfondir ma compréhension musicale et d’obtenir les savoirs nécessaires pour bâtir une carrière significative et durable dans le domaine de la direction d’orchestre. Au-delà du soutien pratique, cette reconnaissance a également rassuré mes parents quant à mon potentiel pour poursuivre une carrière musicale de haut niveau. Merci de soutenir mon éducation et mon développement artistique ; votre générosité m’aide non seulement à réaliser mes rêves, mais contribue également à former la prochaine génération de chefs d’orchestre canadiens ».

Bourses d’études - Prix secondaires

Afin de reconnaître la qualité exceptionnelle des candidatures au programme de bourses d’études, nous sommes heureux d’attribuer une bourse aux finalistes les plus méritants dans toutes les disciplines. Les bourses secondaires de cette année sont financées en partie par la famille Michailoff.

Photos (gauche supérieure vers la droite inférieure): Amillya Beech (photo: Michael Slobodian), Kelan Lynch (David Monteith-Hodge), Anna Štube (Andre Harms), Aidan Rigor (Chris Santos), Julien Gagné, Sam Fortin (Alejandro Fuentes), Sydney Fisher (Ian Redd) et Vladmir Victor (Maxime Côté). 

Amillya Beech est une danceuse qui étudie à Arts Umbrella à Vancouver. 

« Cette reconnaissance me rappelle qu’être artiste n’est pas seulement une quête individuelle, mais une expérience partagée. Je suis extrêmement reconnaissante de pouvoir suivre cette voie aux côtés d’autres personnes qui me font découvrir tout ce que je ne pourrais pas découvrir seule ».

Kelan Lynch est un contre-ténor qui étudie à la Guildhall School of Music and Drama à Londres, au Royaume-Uni.

« Étant originaire d’une petite ville du nord de l’Alberta, poursuivre une carrière en chant classique – en particulier en tant que contre-ténor – est un parcours rare et difficile. Cette bourse a allégé les contraintes financières liées à mes études à l’étranger et confirme l’importance de la diversité des voix artistiques dans la musique classique. J’ai hâte de contribuer de manière significative au paysage culturel canadien dans les années à venir ».

Anna Štube est une violoniste d’origine lettone qui étudie à la Glenn Gould School du Conservatoire royal de musique.

« Cette bourse me comble de joie. Elle contribuera grandement à la poursuite de ma réussite en me permettant de me consacrer pleinement à mon développement artistique et en me donnant l’occasion de me concentrer sur l’établissement d’une carrière internationale où je pourrai mettre à profit ma passion pour l’art afin de rassembler les gens ».

Aidan Rigor est un saxophoniste classique qui étudie à l’Université de Calgary.

« Merci à la Fondation Hnatyshyn et à ses donateurs pour cette bourse. Elle soulage une grande pression financière et m’a permis de me consacrer pleinement à mes études et à explorer les possibilités qui s’offrent à moi pour partager ma passion pour la musique avec les communautés dont je fais partie ».

Julien Gagné est un pianiste classique qui étudie au Conservatoire de musique de Montréal. 

« Cette bourse me permettra de me consacrer entièrement à mon développement artistique. Ce soutien est plus qu’une simple aide financière ; c’est une reconnaissance concrète de mon dévouement, de mon éthique professionnelle et de ma passion pour la musique ».

Sam Fortin est un pianiste et compositeur de jazz qui étudie à la Schulich School of Music.

« Je suis fier et honoré de recevoir ce prix. C’est une grande réussite pour moi. En plus de soutenir mes études, cette bourse me permettra d’améliorer mon équipement et de professionnaliser mes concerts. Elle m’aidera à couvrir les frais liés à mes études supérieures en musique, que j’espère poursuivre ».

Sydney Fisher est une comédienne qui étudie à l’Université de Colombie-Britannique.

« C’est un tel cadeau de pouvoir me consacrer à quelque chose qui me passionne sans réserve, et ce prix m’aide à poursuivre mes ambitions et à renforcer ma confiance en tant qu’artiste. Merci à la Fondation Hnatyshyn d’avoir reconnu mon dévouement à mon travail et de me permettre de continuer à poursuivre ce qui me fait me sentir le plus vivante ».

Vladmir Victor est un comédien qui étudie à l’École nationale de théâtre du Canada.

« J’ai envie de prouver que nos rêves les plus fous peuvent se réaliser. J’ai envie de me prouver à moi-même qu’être artiste est valable et faisable. J’espère déconstruire les stéréotypes qui m’entourent. J’espère représenter un être humain, et non une image. Grâce à cette bourse, je me pousserai à grandir, à m’enrichir et à nuancer mon jeu, afin de toucher des personnes sur des enjeux humains ou, tout simplement, de leur donner envie de vivre de leur art ».

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