Programme de résidence autochtone du DARC
La Fondation Hnatyshyn est heureuse de soutenir le Programme de résidence autochtone du DARC. Cette résidence d’artistes intensive d’un mois est destinée à des artistes autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis) en milieu de carrière qui souhaitent développer leur pratique actuelle, expérimenter un nouveau moyen d’expression ou poursuivre un projet existant. Maintenant dans sa deuxième année, la résidence est désormais ouverte aux artistes autochtones résidant dans tout le Canada.
Le Digital Arts Resource Centre (DARC) est un centre d'artistes autogéré à but non lucratif dédié à l’art médiatique, qui favorise la croissance et le développement des artistes grâce à l'accès à l'équipement, à la formation, au mentorat et à la programmation. Sa mission est de soutenir une communauté diversifiée d'artistes médiatiques qui s'appuie sur la technologie, la programmation et l'échange d'idées.
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La résidence autochtone du DARC est une résidence d’artistes intensive d’un mois sur place, destinée à des artistes autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis) en milieu de carrière qui souhaitent développer leur pratique actuelle, expérimenter un nouveau moyen d’expression ou poursuivre un projet existant. La résidence autochtone du DARC est présentée avec le soutien de la Fondation Hnatyshyn.
Les artistes en résidence ont accès aux installations du DARC, notamment le Microcinema, la scène sonore (Soundstage), la suite de montage numérique (Digital Edit Suite) et le studio d’enregistrement (Recording Studio) du DARC*.
*Veuillez noter que le DARC est en cours du processus de traduction de leur site web. Si vous nécessitez une traduction de leur contenu web, n’hésitez pas de contacter la Fondation Hnatyshyn.
Les artistes sont invité·es à rechercher des moyens créatifs d’expérimentation de la vidéo et de l’image animée ou de la diffusion du son, et d’autres procédés de présentation et d’engagement du public. La résidence autochtone vise à créer un environnement collaboratif favorisant des usages ludiques et pratiques de la technologie. Nous acceptons les propositions d’œuvres dans une variété de disciplines dont le cinéma, la vidéo, l’animation, la création artistique sur le web, l’art sonore, la réalité augmentée/virtuelle (AR/VR), les projets numériques interactifs et temporels, et les installations d’art médiatique.
Les artistes travailleront avec un·e conseiller·ère artistique de leur choix ou un·e conseiller·ère autochtone recommandé·e par le DARC (jusqu’à 16 heures de consultation).
À l’issue de la résidence, les artistes sont attendu·es de participer à une conférence sur leur pratique et partager leurs travaux en cours ou tout autre projet achevé pendant la résidence.
L’AIDE À LA RÉSIDENCE INCLUT :
Le cachet de l’artiste pour la résidence, d’un montant de 2 500 dollars ;
Jusqu’à 4 000 dollars d’exonération pour l’accès aux matériels et aux installations du DARC pendant la durée de la résidence ;
L’accès aux consultations techniques du DARC ;
L’occasion de présenter votre travail au public par l’intermédiaire d’une projection, d’une exposition ou d’une conférence ;
Une somme de 520 dollars pour une conférence ou une présentation de votre travail selon le barème CARFAC-RAAV en vigueur ;
Les frais de stationnement ou de transport pour les artistes qui résident dans la région ;
Des frais de 1 504 dollars (barème CARFAC-RAAV) pour 16 heures de consultation avec un·e conseiller·ère artistique de votre choix ou un·e conseiller·ère autochtone recommandé·e par le DARC ;
Un laissez-passer complet pour le Festival du film et des arts médiatiques Asinabka (notez que ce festival a lieu en anglais) ;
Un soutien continu par le biais d’une adhésion au DARC après la fin de la résidence, y compris l’accès gratuit aux ateliers pendant un an.
Pour les artistes qui ne résident pas dans la région d’Ottawa–Gatineau: vous recevrez jusqu’à 1 500 dollars de subvention pour le logement et jusqu’à 1 750 dollars pour les frais de déplacement.
Pour de plus amples renseignements sur les critères d’admissibilité, le processus de sélection et comment déposer une candidature, veuillez consulter https://digitalartsresourcecentre.ca/indigenous-residency/.
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KJ Edwards (elle/iel) est une cinéaste et artiste médiatique métisse Kanien’kehá:ka. La famille de KJ est originaire de Kahnawa:ké et de Longueuil, au Québec, au Canada, tandis qu’iel est né et a grandi dans le territoire du Traité n° 6, à Edmonton, en Alberta, au Canada. Titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts avec spécialisation en production cinématographique de Toronto Metropolitan University, KJ a suivi une formation en techniques de réalisation de films narratifs, documentaires et expérimentaux, utilisant à la fois des flux de travail analogiques et numériques hybrides. Elle est diplômée d’une maîtrise en beaux-arts de l’Université Emily Carr d’art et de design (2023), où son travail de thèse portait sur les méthodologies écologique pour le traitement de pellicules de films analogiques, réfléchissant à l’imprévisibilité du médium et à la manière dont les rêves et la mémoire peuvent offrir des voies créatives.
Instagram : @eekathl
Bilan de la résidence
Au cours de sa résidence, KJ a travaillé sur Tethers: I Am With You Everywhere, une installation multimédia conçue à partir de processus hybrides analogiques-numériques. Le conseiller autochtone avec lequel KJ a choisi de travailler était Greg A. Hill.
Tethers a été présentée au DARC du 29 octobre au 26 novembre 2025. Le texte de l’exposition indique (traduit de l’anglais) : « Tethers : I Am With You Everywhere explore la nostalgie à travers le point de vue d’un voyageur solitaire ; le désir de saisir l’intangible, celui de nos liens qui nous unissent à nos proches dans le monde des esprits ».
Le 29 octobre 2025, KJ a donné une conférence au DARC.
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KJ Edwards a été sélectionnée par JJ Neepin, Towustasin “Tao” Stocker et Rhayne Vermette.
JJ Neepin est une réalisatrice et scénariste autochtone basée à Winnipeg, au Manitoba. Elle est membre de la nation crie de Fox Lake. JJ est la fondatrice de JJNeepinFilms INC. et a présenté plusieurs de ses œuvres dans des festivals à travers le monde, notamment le court métrage documentaire Headdress diffusé sur CBC. Elle a commencé sa carrière à la télévision en réalisant plusieurs séries documentaires, dont Taken et Michif Country pour APTN. Passant du documentaire à la télévision scénarisée, JJ a réalisé un épisode de la saison 3 de la série Acting Good de CTV et un épisode de la saison 5 de Hudson & Rex.
Towustasin « Tao » Stocker est un artiste multidisciplinaire originaire d’Old Massett, à Haida Gwaii, qui mélange la parole, le cinéma, la musique et les médias numériques. Fondateur de Mycorrhiza InterMedia, son travail comprend des documentaires primés, des sons expérimentaux et des arts visuels basés sur l’intelligence artificielle. Ancré dans l’héritage haïda mais ouvert sur le monde, Tao explore dans ses projets la résilience, l’identité et l’expérience humaine, avec le soutien du Conseil des arts du Canada, de CBC, de Creative BC, de la YVR Art Foundation et de Telus StoryHive.
Rhayne Vermette met l’accent dans son travail sur l’interférence de l’image à travers le collage, la photographie et le cinéma analogique. Les thèmes du lieu, du temps et du rythme s’expriment à travers de riches couches de fiction, d’animation, de reconstitutions et d’interruptions divines. Profondément enracinée au Manitoba, Rhayne fait souvent appel au talent de ses proches et de sa communauté pour la réalisation de ses films. Ste. Anne (2021), le premier long métrage narratif de Rhayne mettant en scène certains membres de sa famille originaires de Ste. Anne, au Manitoba, a été salué par la critique et a remporté de nombreuses distinctions, dont le prix Amplify Voices du TIFF pour le meilleur long métrage canadien. En 2024, Rhayne a été retenue sur la courte liste du prix Sobey, la plus haute distinction canadienne pour les artistes visuels contemporains. Rhéanne (Rhayne) Vermette est née à Notre-Dame-de-Lourdes, au Manitoba, de Jacqueline Deroche et Roger Vermette. Roger Vermette est né à Saint-Boniface et a grandi à Sainte-Anne, au Manitoba, une communauté historiquement peuplée de Métis et de Canadiens français. Son père, Joseph Vermette, est né à Saint-Norbert, au Manitoba, et est décédé à Richer, au Manitoba. Son grand-père, Jean Vermette, est également né à Saint-Norbert, une importante communauté métisse de la rivière Rouge, et est décédé à Richer, au Manitoba.
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Oo Kierstead est une leader dynamique dans le domaine des médias, de la gestion de projets et de la défense de la culture, qui s’est profondément engagée à préserver la langue et la culture inuites. Parlant couramment l’inuktitut et l’anglais, Kierstead a eu un impact significatif dans divers domaines. En tant que fondatrice d’Oo K Couture en 2021, Kierstead emploie sa passion pour la mode durable inspirée des Inuits. Elle vend ses créations dans les marchés et les ventes d’rtisanat à travers le Nunavut et le Canada.
Kierstead se spécialise dans les productions en inuktitut et contribue en tant que reporter, productrice et rédactrice en chef à divers organes de presse. En tant que dirigeante, elle a été le fer de lance de l’élaboration de stratégies et de politiques de communication essentielles, améliorant ainsi les messages et la portée de multiples organisations.
La formation de Kierstead comprend des études en arts appliqués, en technologie, en médias et en design. Par le biais des nouveaux médias, de la conception et d’initiatives communautaires, elle se consacre à la promotion et à la préservation du patrimoine inuit pour les générations futures.
Objectifs de la résidence
Pendant la résidence, Kierstead travaillera sur Inuit Hand Stand, un projet d’animation et de média numérique qui comprend l’enregistrement audio de chants de gorge et la création de gifs numériques. La résidence implique de travailler avec un consultant en art autochtone et Kierstead a choisi de travailler avec Geronimo Inutiq, un cinéaste, musicien, travailleur culturel et artiste médiatique qui fut également un lauréat de nos Prix en art autochtone REVEAL (2017)!
À l’issue de la résidence, qui a lieu du 1er au 31 octobre, le DARC organisera une projection d’Inuit Hand Stand et une discussion avec l’artiste. Nous communiquerons bientôt la date et l’heure!
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Kierstead a été sélectionnée par Sonya Ballantyne, Liz Barron et Howard Adler.
Sonya Ballantyne est une écrivaine et cinéaste crie des marais de la Nation Crie Misipawistik, dans le nord du Manitoba. Son travail se concentre sur les représentations contemporaines et futuristes des femmes et des filles autochtones. Elle a notamment travaillé sur The Walking Dead : The Last Mile, Sesame Street et God of War : Ragnarok. The Death Tour est son premier long métrage en tant que réalisatrice.
Liz Barron est un membre fondateur du Harbour Collective. Travaillant dans le domaine des médias et des arts visuels autochtones, Harbour Collective s’engage dans des activités de recherche, de programmation artistique et de prestation de services pour les cinéastes, les artistes médiatiques et les artistes visuels autochtones. Harbour Collective a accueilli quatre séries LAB et travaille actuellement sur les droits des artistes autochtones travaillant dans le domaine de l'intelligence artificielle, ainsi que sur la commande de cinq artistes autochtones pour créer des histoires de réalité augmentée basées sur leurs histoires lunaires traditionnelles, avec un lancement à Vienne en novembre 2024.
Barron a commencé sa carrière culturelle à Plug In ICA en tant que productrice numérique. Elle y a rencontré Louise Ogemah et Debra Prince, qui l’ont invitée à se joindre à elles pour créer Urban Shaman, un centre d’artistes autogéré autochtone à Winnipeg.
Le lien de Barron avec le lieu est la patrie des Métis. Sa mère est originaire de St. Francois Xavier (Manitoba) et son père de St. Francois Xavier/Pigeon Lake (Manitoba). Ses grands-parents maternels sont originaires de St. Charles, Manitoba (Peltier/Pelletier) et de Harperville, Manitoba (Miller). Ses grands-parents paternels sont originaires de St. Francois Xavier (Barron/Chalifoux). Les Chalifoux ont été identifiés comme Cris lors du recensement canadien et ont réclamé des certificats.
Barron est membre de la Manitoba Metis Federation et de la Catfish Local, Winnipeg.
Howard Adler est cofondateur, directeur et programmateur du festival Asinabka, un festival annuel de films autochtones et d’arts médiatiques à Ottawa. Howard est titulaire d’une licence en études autochtones de l’université de Trent et d’une maîtrise en études canadiennes de l'université de Carleton. Les films, les vidéos et les œuvres d’art de Howard ont été exposés dans des galeries, diffusés à l’échelle nationale, montrés dans des avions, diffusés sur CBC Gem et présentés dans de nombreux festivals de films au Canada et à l’étranger. Sa pratique artistique variée comprend l’art visuel, la fabrication de mèmes, le vitrail, le perlage, le VJ’ing, la projection vidéo, la cartographie et la réalisation de films expérimentaux et documentaires. Il travaille souvent indépendamment ou sur une base contractuelle dans divers domaines, y compris la production de films et de vidéos, en tant que professeur d’université, conférencier invité, instructeur d'ateliers ou animateur de classes d’art pour les jeunes. Howard est bispirituel, juif et anishinaabe. Il est membre de la Première nation du Lac des Mille Lacs, dans le nord-ouest de l’Ontario.