Annonce des lauréat•es des premières Bourses de lancement Gerda Hnatyshyn

8 septembre 2025

La Fondation Hnatyshyn est ravie de présenter les cinq artistes sélectionné•es pour recevoir les premières Bourses de lancement Gerda Hnatyshyn. Nous félicitons (de gauche à droite) Shaharah Gaznabbi, Agneya Chikte, Émilie Camiré-Pecek, Tong Wang et Maxwell Hanic.

À propos des bourses

Les Bourses de lancement Gerda Hnatyshyn offrent une aide aux artistes de la scène canadien•nes qui font preuve de promesse exceptionnelle dans les années qui suivent immédiatement leurs études ou leur formation. Une bourse de 10 000 $ a été attribuée dans chacune des disciplines suivantes : musique classique (instrumentale ou vocale), musique contemporaine (instrumentale ou vocale), danse contemporaine (interprétation ou chorégraphie), théâtre anglais et théâtre français (interprétation ou production). Les bourses serviront à financer un projet pour lequel les candidat•es ont soumis une proposition détaillée.

La Fondation Hnatyshyn est fière de donner à ces prix le nom de Gerda Hnatyshyn (1935-2023), dont les activités de collecte de fonds, les idées audacieuses en matière de programmation et la défense du rôle des artistes dans la société ont laissé une empreinte indélébile sur l’art canadien. Sous sa direction, la Fondation Hnatyshyn a versé plus de quatre millions de dollars à des artistes canadien•nes sous forme de bourses, de prix et de résidences. C’est grâce à son travail que la Fondation continue aujourd’hui à soutenir les artistes canadien•nes.

Processus de sélection

Plus de 100 artistes canadien•nes de la relève ont soumis leur candidature pour une Bourse de lancement. Leurs candidatures ont été évaluées par des jurys indépendants sélectionnés par la Fondation. Nous remercions sincèrement les membres du jury, dont la liste figure à la fin de cette infolettre, pour leur travail.

À propos des lauréates

Shaharah Gaznabbi

Théâtre anglais

Photo : Headshots by Andrew

L’artiste Shaharah Gaznabbi, de 22 ans, réside à Toronto. Ayant récemment obtenu son diplôme de l’Université York (écriture dramatique et théâtre improvisé), Gaznabbi aime chaque recoin du théâtre. Iel s’intéresse à la dramaturgie, au jeu, à l’emploi des marionnettes, au drag, à la conception sonore et à la critique d’œuvre théâtrales produites par des artistes ayant aussi un handicap. Iel a fondé The Lost Scribe Collective, une communauté intersectionnelle de conteur•ses brun•es et de couleur, musulman•es, queer, handicapé•es et au-delà du binaire de genre, qui s’intéressent à la décolonisation, à la désindustrialisation et à la décapitalisation de leur pratique théâtrale.

Instagram : @huckkingfilarious

Gaznabbi a participé au Festival Fringe d’Édimbourg de 2023, où iel a remporté le prix Birds of Paradise Emerging Talent Award décerné par Neurodiverse Review. Iel a également participé au Festival Fringe de Toronto en 2025, où iel a remporté les prix « Best of Fringe » de TO Live et « Greenest in the Fringe » de la Canadian Green Alliance. Iel a participé au Young Playwrights Unit du Tarragon Theatre et a été artiste en résidence au Tarragon Theatre grâce au prix Ellen Ross Stuart.

Gaznabbi sur scène dans sa pièce My Pet Lizard Liz au Festival Fringe de Toronto (2025). Photo : Lindsey Griffith.

« Recevoir cette reconnaissance est extrêmement significatif ; cet honneur a le potentiel de changer la trajectoire de ma carrière d’artiste. Recevoir la Bourse Gerda Hnatyshyn, et continuer à promouvoir le travail d’autres créateurs de théâtre handicapés, à bâtir une communauté et à partager des histoires que je n’ai jamais vues sur scène auparavant, changera ma vie. Non seulement cela me donne la confiance nécessaire pour encourager les autres, mais je ressens désormais une nouvelle confiance en mes capacités alors que j’entame un nouveau chapitre de ma carrière. Ce prix restera très cher à mon cœur tout au long de mon parcours artistique.

J’adore ce que je fais de tout mon cœur, et j’adore toutes les personnes incroyables que j’ai rencontrées en le faisant. Je ne serais pas ici sans les enseignants et les professeurs que j’ai eus à Meadowvale Secondary School et à l’Université York, qui ont eu foi en moi et qui m’ont soutenu pour que j’arrive là où je suis aujourd’hui : Wendie Gibbons, Ian Armstrong, Jeff Ho, Aaron Kelly, Jamie Robinson, Courtney Ch’ng Lancaster, Keira Loughran, Gavin McDonald, David Jansen et Marlis Schweizer ».

Projet : Laban De La Tourette  

Grâce à la Bourse de lancement, Gaznabbi perfectionnera sa pièce Laban De La Tourette, une œuvre théâtrale basée sur les différents efforts de mouvement Laban (une théorie de la danse dans laquelle les mouvements sont décomposés en leurs éléments constitutifs et leurs qualités), associés à l’expérience de Gaznabbi, qui vit avec le syndrome de Gilles de La Tourette (SGT). Le projet relie les voix et les expériences vécues de danseurs et de créateurs de théâtre atteints du SGT, en associant la technique Laban aux moments les plus douloureux de la vie avec ce syndrome : les tics dystoniques et les pressions sociales liées au fait de vivre avec un handicap.

Dans cette œuvre, Gaznabbi vise à mettre en lumière la libération qu’iel a ressentie en acquérant un sentiment de contrôle et d’autonomie sur sa vie et son corps lorsqu’iel est devenu artiste, notamment à travers l’exploration du clown et de la comédie physique. Gaznabbi prévoit de présenter son travail lors d’un atelier de lecture active où, en collaboration avec ses partenaires artistiques, iel présentera les mouvements, le travail sur les ombres et le scénario afin de recueillir les commentaires du public.

« Je crois que le théâtre m’a sauvé la vie. Cette conviction est intimement liée à mon histoire personnelle et est explorée dans la pièce que je développe grâce à la Bourse de lancement. Dans cette œuvre, j’explore le diagnostic et l’expérience vécue du syndrome de Gilles de La Tourette, et comment j’ai pu retrouver un sentiment d’identité et d’autonomie corporelle grâce au théâtre et à la comédie physique ».

Agneya Chikte

Musique contemporaine

Photo : Ajinkya Chikte

Agneya Chikte est un batteur, percussionniste et compositeur basé à Toronto. Son travail explore les intersections entre les traditions rythmiques sud-asiatiques, l’improvisation groove mondiale et la musique contemporaine. Né et élevé dans l’ouest de l’Inde, son parcours musical a commencé par une formation en musique classique hindoustanie. Ses premières années ont été marquées par la juxtaposition des anciens systèmes rythmiques indiens et l’explosion de la culture pop, rock et hip-hop du début des années 2000, un métissage qui continue d’influencer son approche musicale fluide et rythmée.

Après avoir immigré au Canada, Agneya a étudié le jazz et la musique contemporaine à l’Institut polytechnique Humber. Depuis, il s’est produit et a enregistré dans un large éventail de traditions musicales, allant de la musique mbira du Zimbabwe au R&B nigérian, en passant par la musique folk arabe, le jazz et le rock expérimental. Ces expériences ont façonné son profond respect pour la collaboration interculturelle et son engagement à développer une pratique musicale à la fois ancrée et expansive.

La musique d’Agneya a été soutenue par les conseils des arts de Toronto et de l’Ontario, Small World Music, le Centre national des Arts et Humber Polytechnic. Alors qu’il passe du statut de musicien accompagnateur à celui de chef de groupe et de compositeur, il s’attache à créer un espace pour les voix sous-représentées sur la scène artistique canadienne et à utiliser sa plateforme pour établir des liens significatifs entre les cultures et les communautés.

Site web : agneyachikte.com

Instagram : @agneyamusic

« J’ai grandi dans l’ouest de l’Inde, où j’ai suivi une formation en musique traditionnelle. J’étais fasciné par la complexité des compositions pour tabla et la logique interne profonde des cycles temporels (Taals). Parallèlement, j’ai grandi à l’époque où la télévision par câble faisait son apparition en Inde. Le matin, j’écoutais Pt. Bhimsen Joshi, et le soir, je me déchaînais sur MTV au son de Rage Against the Machine et Linkin Park. Cette dualité – entre l’ancien et le moderne, l’Orient et l’Occident – n’était pas quelque chose que je pensais concilier à l’époque. C’était simplement l’environnement dans lequel j’étais plongé, et cela est devenu un aspect fondamental de ma perception du son, du rythme et de l’expression culturelle.

Recevoir ce prix signifie énormément pour moi. En tant qu’artiste immigré au Canada, c’est une affirmation puissante que ma voix et mon histoire comptent. À une époque où tant d’artistes – et de personnes partout dans le monde – sont confrontés à l’incertitude et à des difficultés extrêmes, ce type de soutien est plus significatif que jamais. Il me donne la confiance nécessaire pour prendre des risques créatifs, honorer mes racines et donner vie à ce projet profondément personnel ».

Projet : AGNEYA

Avec le soutien de la Bourse de lancement, Chikte préparera AGNEYA, son premier album complet en tant que compositeur et chef de groupe. L’album explore l’improvisation groove basée sur les cycles rythmiques sud-asiatiques, imprégnée de sensibilités contemporaines et interprétée avec un collectif de collaborateurs. Le projet est le reflet de l’identité diasporique d’Agneya et de sa croyance dans le pouvoir du rythme pour transcender la langue, le genre et la géographie.

Photo : Ajinkya Chikte

« Ma pratique artistique consiste à rassembler tous ces fils [musicaux] — non pas pour les diluer, mais pour les laisser coexister, dans toute leur complexité. C’est le monde réel dans lequel je vis, et c’est ce que je veux que ma musique reflète. Elle est axée sur le groove et le rythme, mais elle est aussi ouverte, mélodique et méditative. Dans AGNEYA, la complexité n’est jamais utilisée pour exclure. Au contraire, elle sert à inviter, à créer un espace pour une expérience riche, une multiplicité culturelle et un engagement joyeux. Mon objectif est de créer une musique à la fois ancrée et expansive, complexe mais jamais aliénante, accessible mais jamais simplifiée ».

Émilie Camiré-Pecek

Théâtre français

Photo : Annie Éthier

Émilie Camiré-Pecek est une comédienne et autrice basée à Ottawa. Elle est diplômée du Baccalauréat spécialisé en théâtre et d’une Maîtrise ès arts en théâtre avec projet de création de l’Université d’Ottawa. Lors de ses études, elle a participé à la pièce By-Product.D-rivé, le spectacle d’inauguration du LabO, une nouvelle salle de spectacle à Ottawa. Dans sa thèse de maîtrise, elle s’est concentrée sur l’écriture de monologues contemporains et leur caractère transgressif; elle aime déjouer les règles et sortir de ce que l’on s’attend d’elle pour surprendre et pousser la réflexion auprès de son public. Parmi certains de ces engagements artistiques importants, il y a la pièce Cabine/Traces (2359), La petite maison (Le bruit du monde) et Vivances (2359). Son plus récent projet en tant que comédienne était De glace (L’eau du bain) qui fut présenté au Centre national des Arts, au Théâtre Prospéro et au Théâtre la Seizième. Elle fait partie de la compagnie de théâtre Mauve Sapin depuis 2017 où elle œuvre en tant que comédienne et autrice, notamment pour le projet Les pattes en aiguilles et Fumée Lourde

Émilie joue dans plusieurs ligues d’improvisation. Elle fut aussi artiste en résidence au Théâtre du Trillium de 2023 à 2024 et en 2024, elle participa au festival Actoral avec une installation sonore intitulée Le musée ordinaire de femmes extraordinaires qui présentait avec des objets, de la musique et des extraits de discussions, les femmes extraordinaires qui composent sa famille. Elle travaille présentement sur Culture de l’explosion, un texte désobéissant et déjanté pour lequel elle a obtenu en 2024 le Prix Paulette-Gagnon de la Fondation pour l’avancement du théâtre francophone au Canada.

« Je suis très heureuse et profondément touchée d’avoir reçu une des premières Bourses de lancement de la Fondation Hnatyshyn. Cette bourse me donnera un coup de pouce essentiel pour poursuivre mon travail et porter mon texte, sur lequel je travaille depuis ma maîtrise, sur scène et devant un premier public composé de connaissances et d’artistes du milieu théâtral canadien. C’est une étape très importante de ma carrière d’artiste émergente puisqu’il me permettra de présenter mon premier texte de théâtre de façon professionnelle durant le festival Zones Théâtrales, un festival qui me tient à cœur. Je me sens choyée d’avoir la chance d’avoir ce soutien financier et je pense que cette opportunité aura un impact majeur sur ma carrière, sur ce projet et sur mes projets futurs. Cet appui m’aidera considérablement à professionnaliser ma pratique tout en travaillant avec des artistes bien ancrées dans la francophonie d’Ottawa. Merci énormément à la Fondation, je suis extrêmement reconnaissante ».

Projet : Culture de l’explosion

Avec le soutien de la Bourse de lancement, Camiré-Pecek affinera Culture de l’explosion, qui comprend une série de tableaux, dont des monologues, des dialogues et des extraits de balados. Dans chaque tableau, les personnages réfléchissent à la rectitude politique et aux transgressions sociales. Les répétitions sont actuellement en cours, en prévision de la présentation de la pièce à la biennale Zones Théâtrales, où Camiré-Pecek espère trouver des occasions de développer davantage la pièce et de la présenter au public en collaboration avec des compagnies de théâtre canadiennes. Culture de l’explosion sera mis en scène à Ottawa le 9 septembre dans une salle à guichet fermé.

Photo : Zackari Gosselin

Tong Wang

Musique classique

Photo : Raoul Manuel Schnell

Tong Wang est une pianiste canadienne basée à Airdrie, en Alberta. Dans son travail, elle prône le pouvoir de l’art de connecter les gens à eux-mêmes, aux autres et au monde qui les entoure. Wang est diplômée du New England Conservatory et de la Schulich School of Music de l’Université McGill, où elle a récemment obtenu son doctorat. Sa thèse de doctorat a été financée par des subventions du Conseil des Arts du Canada et du CRSH. Parmi ses professeurs et mentors figurent Boris Konovalov, Bruce Brubaker et Kyoko Hashimoto. Elle est membre du duo violon-piano DoSi et du Windwood Trio.

La philosophie de Wang s’inspire de celle du regretté compositeur Leonard Bernstein, qui affirmait (traduit de l’anglais) : « L’art ne peut pas changer le cours des événements. Mais il peut changer les gens. Il peut influencer les gens au point de les transformer... parce que les gens sont transformés par l’art – enrichis, ennoblis, encouragés – ils agissent alors d’une manière qui peut influencer le cours des événements... par leur vote, leur comportement, leur façon de penser ». Les projets de Wang explorent ainsi le rôle de l’art en relation avec l’identité, la culture et les questions sociales. 

En 2022, Wang a cofondé le Windwood Music Festival à Airdrie afin de faire découvrir la musique de chambre classique aux communautés rurales. Au cours de la saison 2025-2026, elle partira en tournée avec son récital solo Towards the Flame avec Debut Atlantic, et en 2026-2027, elle présentera My Big Prairie Sky avec Prairie Debut.

Photo : Avec l’aimable autorisation de l’artiste (concert d’ouverture du DoSi Duo, 2022).

Site web : tong-wang.com

Instagram : @skye.pianist

Projet : With Skye (La musique comme remède)

Avec le soutien de la Bourse de lancement, Wang développera With Skye, un programme de concerts original qui fera le tour d’hôpitaux, de centres de soins d’urgence et d’établissements de soins de longue durée de l’Alberta, en partenariat avec Alberta Health Services. Le projet comprendra la production d’un album multimédia contenant des enregistrements audio, des documentaires vidéo, des témoignages écrits et des interviews, des photos des événements et des œuvres d’art réalisées par les membres du public. La musique, composée par les collègues de Wang au cours des huit dernières années, comprendra une œuvre commandée au compositeur sino-canadien Roydon Tse. Les concerts auront lieu entre le 20 et le 30 mars 2026 à l’hôpital Didsbury, au centre de soins d’urgence de Cochrane, à l’hôpital High River et à Bethany Airdrie. Les enregistrements seront réalisés par Alex Bohn, ingénieur du son et tonmeister canadien lauréat d’un prix Juno. Wang espère publier l’album en août-septembre 2026.

« Ce projet me permet de continuer à promouvoir la musique classique contemporaine composée par des groupes sous-représentés. Cette œuvre est un hommage à l’Alberta, ma patrie d’adoption depuis mon immigration au Canada. J’explore la musique classique traditionnelle sous un angle nouveau en programmant un récital qui utilise des morceaux ne faisant pas partie du répertoire occidental classique. Chacune de ces œuvres a été écrite pour moi par des collègues et des amis au cours des huit dernières années et revêt une signification profonde et personnelle, marquant mon évolution artistique. Cette collaboration avec Alberta Health Services permettra de démontrer concrètement la nécessité de l’art dans nos systèmes de santé et le pouvoir de la musique pour faciliter la guérison et le bien-être. Elle permettra également aux membres vulnérables de notre communauté qui rencontrent des obstacles pour accéder aux événements socioculturels d’y participer et d’y ressentir un sentiment d’implication, de connexion et d’interaction 

Dans le cadre de mon travail avec le Windwood Trio, j’ai visité des hôpitaux, des centres de soins d’urgence et des maisons de retraite dans les zones rurales de l’Alberta afin d’offrir des concerts de musique de chambre aux résidents et aux patients. J’ai été témoin de l’impact puissant, touchant et tangible de ces performances intimes, ainsi que de l’intensité émotionnelle de la joie, de l’apaisement et du soulagement que ces événements apportent non seulement aux patients, mais aussi aux soignants et aux professionnels de la santé ».

Maxwell Hanic

Danse contemporaine

Photo : Janice Saxon

Max Hanic est un acteur, danseur, chanteur et instructeur queer, nominé aux Sterling Awards, qui a grandi à Amiskwaciwâskahikan (Edmonton). Il est diplômé avec distinction du programme d’art dramatique de l’Université de l’Alberta et a étudié la danse contemporaine au Centre chorégraphique La Faktoria à Pampelune, en Espagne (2021-2022) et au Modus Operandi à Vancouver (2024-2025). Ce qui attire Max vers la danse, c’est la puissance qu’elle exprime : un corps qui prend du temps pour lui-même et atteint une certaine forme de liberté grâce à l’articulation de l’invisible. Pour Max, les artistes sont des intermédiaires qui donnent accès à quelque chose qui se trouve au-delà, en dessous ou à l’intérieur de notre réalité immédiate.

Max a reçu des bourses de formation de l’EDAM (Vancouver), du Good Women Dance Collective (Edmonton) et du Circuit-Est (Montréal). Il a participé à des programmes de formation au Tic Tac Art Centre (Bruxelles), à l’Espacio Tiempo (Madrid) et à l’intensif One Body One Career Countertechnique (Amsterdam). Il s’est produit avec l’Opéra d’Edmonton, le Firefly Theatre and Circus, Amoris Projects, Catch the Keys Productions, ainsi que dans ses propres chorégraphies. Il a travaillé avec les chorégraphes Molly Mcdermott, Francesca Frewer, Lin Snelling, Alexis Fletcher, Minggao Zhang, Susanna Hood, Jennifer Mcleish-Lewis et bien d’autres. Max est éternellement reconnaissant envers les professeurs incroyables qu’il a eus, notamment ses premières professeures de danse Lin Snelling et Marie Nychka. La découverte de la danse, les amis formidables qu’elle lui a apportés et les endroits incroyables où elle l’a conduit ont changé sa vie à jamais.

Instagram: @max.hanic

« Ce prix me donne la liberté d’explorer mes idées avec des amis et des collaborateurs précieux et de me sentir en confiance pour prendre des risques créatifs. Je me sens chanceux de recevoir cette reconnaissance alors que je passe du théâtre à la danse et que je continue à développer ma pratique et ma carrière tout en m’entraînant aussi intensément que mon temps et mes ressources me le permettent. Merci beaucoup à tous ceux qui ont rendu cela possible. C’est un cadeau énorme qui m’aide bien au-delà de l’aspect pratique. Je me sens très reconnaissant et valorisé ».

Photo : Michael Reinhart

Projet : Kneeture’s Gift

Avec le soutien de la Bourse de lancement, Hanic perfectionnera Kneeture’s Gift, une pièce solo de danse-théâtre qui sera présentée en première à la Mile Zero Dance Society à Edmonton cet automne, dans le cadre de la saison principale de 2025.

Le titre de l’œuvre est inspiré de « Kneeture », un personnage de danse clownesque créé par Hanic. « Gift » fait référence à l’action dramatique qui se déroulera sur scène : partager un cadeau et révéler ce qui est toujours un cadeau : nos vies, nos souffrances, nos misères et nos joies. À travers le langage de la danse, Hanic souhaite explorer des questions telles que « en quoi les difficultés de la vie sont-elles un cadeau ? », « L’ironie et la sincérité peuvent-elles coexister dans une danse solo ? », et « Une danse abstraite peut-elle être drôle ? ».  


Jurys

Théâtre anglais

Jenna Rodgers, directrice artistique, Concrete Theatre, Edmonton

Marcel Stewart, directeur artistique indépendant et commissaire du Festival of Live Digital Art

Michelle Mohammed, comédienne, metteuse en scène et artiste associée au Why Not Theatre, Toronto

Musique contemporaine

Rob Baker, CM, guitariste, The Tragically Hip

Tim Baker, auteur-compositeur-interprète, St John’s, Terre-Neuve

Kellylee Evans, chanteuse de jazz et de soul lauréate d’un prix Juno

Théâtre français

Geneviève Pelletier, directrice artistique, Théâtre Cercle Molière, Winnipeg

Joey Lespérance, comédien et dramaturge, Théâtre la Licorne, Vancouver

Émilie Monnet, artiste et dramaturge, fondatrice d’Onishka, Montréal

Musique classique

Dinuk Wijeratne, chef d’orchestre, compositeur et pianiste lauréat d’un prix Juno

Yolanda Bruno, violoniste, Orchestre symphonique de Toronto

Larry Strachan, pianiste, compositeur et chef d’orchestre

Danse contemporaine

Alison Kause, danseuse et fondatrice du Good Women Dance Collective, Edmonton

Parise Mongrain, danseuse, directrice générale du Regroupement québécois de la danse et ancienne membre du conseil d’administration de la Fondation Hnatyshyn

Olena Saltykova, ancienne danseuse principale du Ballet moderne de Kiev et lauréate d’un prix Le Patrimoine, l’esprit et l’avenir de l’Ukraine de la Fondation Hnatyshyn


Nous félicitons sincèrement les lauréat•es de cette année et remercions les artistes qui ont soumis des candidatures exceptionnelles. Nous sommes impatients de contribuer au lancement des carrières de nombreuses générations d’artistes de la scène canadienn•es grâce aux Bourses de lancement au cours des prochaines années!

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